Sont obligatoirement fermés car non essentiels les fonds de commerce concernés par l'arrêté des 14 et 15 Mars 2020 (voir la liste au moyen du lien ci-dessous)

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041723302&categorieLien=id

Il est constant qu'en matière de baux commerciaux, l'application de la clause résolutoire en cas de non paiement de loyer est stricte et peut entraîner la résolution du bail.

Mais, la fermeture obligatoire du fonds de commerce, par arrêté peut être considérée comme un cas de force majeur et dès lors l'application de la clause résolutoire est exclue en présence d'un cas de force majeure (Cass. 3e civ., 24 juin 1971, no 70-12.017, Bull. civ. III, no 404).

La force majeure n'exonère le débiteur de ses obligations que pendant le temps de la fermeture ordonnée c'est pendant le temps où le bailleur est empêché de donner ou de faire ce à quoi il s'est obligé (Cass. 3e civ., 13 juin 2007, no 06-12.283, RJDA 2007, no 937, AJDI 2008, p. 197, note Kessler G.).

Ainsi, pour les activités visées par l'arrêté ,il est vraisemblable que la force majeure soit reconnue.

En revanche pour les activités ralenties mais non fermées du fait du confinement,il faut envisager de prendre contact avec son bailleur pour tenter une issue amiable, étalement de la dette,remise amiable ou saisine du Tribunal Judiciaire du lieu de l'immeuble au fin d'obtention de délais.